• (Mg,Fe)2SiO4
• Dureté : 6,5-7, cassante • Transparente, translucide • Couleur : vert-jaune (variété chrysolite), vert olive, noir-vert, brun-rouge
• Indice de réfraction : Np = 1,649-1,827, Nm = 1,664-1,869, Ng = 1,684-1,879 • Biréfringence : 0,033-0,04 • Dispersion: 0,02
• Pléochroïsme : incolore à vert clair, vert à vert olive.
• Trace : blanche, jaune clair • Éclat : vitreux, gras • Clivage : selon /010/ peu visible • Cassure : conchoïdale • Densité : 3,27-4,2 (dépendant de la teneur en Mg et Fe) • Système cristallin : orthorhombique • Morphologie : cristaux en prismes courts ; habituellement granuleux à gros grain. Macles connues. Effet chatoyant, dû à diverses inclusions • Luminescence : parfois présente, orange foncé • Chimie : soluble seulement dans l'acide chauffé ; infusible, mais peut éclater à des températures élevées. Les variétés d'olivine plus riches en fer sont solubles dans HNO3 et H2SO4 et fondent en donnant une boule magnétique.
Le terme olivine désigne un groupe de minéraux de la famille des péridots dont les compositions correspondent à des mélanges en proportions variables de deux pôles, l'un magnésien, la forstérite, l'autre ferreux, appelé fayalite.
Anciennement connue sous le nom de chrysolite, nom tombé en désuétude et qui, pour les minéralogistes, désigne un des termes de ce mélange, cette gemme est aujourd'hui le plus souvent appelée péridot par les joailliers.
Fréquente dans les roches ultrabasiques, dont elle est un constituant essentiel, et dans les roches basiques, l'olivine se trouve ainsi dans les dunites, les péridotites, les serpentinites, ainsi que dans les basaltes. Par ailleurs, on la rencontre dans les skarns, les kimberlites et les météorites. Ce minéral est connu depuis des temps immémoriaux. Son nom rappelle sa coloration caractéristique (de même que le nom ancien : en grec, chrysos = or, lithos = pierre).
La plupart des chrysolites historiques taillées proviennent d'un seul gisement, exploité, à l'époque, par les Égyptiens, celui de Zebirget, actuellement Zabargad, en mer Rouge. Ce gisement très productif, abandonné et presque oublié pendant toute la durée du Moyen Âge, avait été remplacé pendant cette période par un gisement en Bohême (République tchèque) situé aux environs de Kozákov.
Dans le passé, on attribuait à l'olivine, comme a d'autres gemmes, des pouvoirs magiques.
Dans les civilisations anciennes, c'était la pierre des natifs de différents signes de zodiaque : des Poissons à Babylone, du Lion en Egypte et à Byzance, tandis que pour les astrologues c'était celle de la Vierge. À l'époque du Baroque, c'était la pierre des amoureux, censée épargner ceux qui la portaient des peines de cœur, de la mélancolie et du malheur, mais aussi de leur éviter les fièvres.
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