• Dureté : 4 • Translucide, semi-opaque • Couleur : irisations dans
les couleurs de l'arc-en-ciel produites par la structure en fins
feuillets. L'intensité de la coloration est fonction de l'épaisseur
de ces feuilles en aragonite (le rouge correspond à une section
d'environ 40 mm). Il existe des moyens chimiques de rendre les
couleurs plus intenses, mais leur effet n'est pas de longue durée
• Indice de réfraction : 1,52-1,66 • Biréfringence : 0,156.
• Trace : blanche • Éclat : nacré, terne • Cassure : conchoïdale
• Densité : 2,65-2,73 • Morphologie : coquillages entiers ou fragments
• Chimie : composition identique à celle des perles.
La nacre est une composante
de la coquille des lamellibranches
et gastéropodes, elle-même
formée de trois couches :
une couche externe, constituée
de conchyoline, une couche
médiane (faite de bâtonnets
verticaux et obliques de calcite) appelée ostracum, et une couche
interne, l'hypostracum, qui
correspond à la véritable couche
de nacre.
La nacre est connue depuis
les temps les plus reculés,
comme le prouvent les objets
fabriqués plus de 2 500 ans avant notre ère et retrouvés en
Égypte et sur le territoire de
l'ancienne Nubie. Les sites où
l'on trouve des coquillages et
des gastéropodes dont la coquille
se prête à l'exploitation
de la nacre en bijouterie sont
localisés dans les mêmes régions
du globe que ceux où l'on
élève les perles.
• Techniques de taille :
petits objets ornementaux
(boutons, bracelets) • Utilisation :
fabrication de bijoux,
d'objets de fantaisie,
souvenirs.